samedi 15 décembre 2012

METRO, BOULOT, DODO ?



Si ce n'était que ça...

Septembre - Octobre : Première Partie

Les premiers jours sont assez soft, moi qui m'attendait à être séquestrée par mes devoirs et tout un tas de dissertations, devoirs maisons.. Que Nini! L'ambiance de la classe commence à se détendre, des petits groupes se forment, moi qui pensait avoir réussi à me frayer une place parmi tous ces gens, Belle Illusion parfois on me parle mais je sens bien que c'est forcé et qu'au fond mes réponses leur importe peu, qu'on se fiche de savoir qui je suis. Pour en revenir à ce fameux titre, petit slogan de Mai 68, malheureusement pour moi il ne s'arrête pas à là.  Une fois rentrée chez moi les tâches ménagères m'attendent. Je mets tout de suite une chose au clair, mes parents ne m'y forcent absolument pas c'est juste que j'ai été élevée comme ça, aider les parents c'est primordial chez nous, c'est la Base.

Certains d'entre vous se demandent sûrement: 


- Pourquoi ma mère ne m'a t-elle pas déchargée de cette besogne? Figurez-vous qu'elle l'a fait mais après tant d'années à l'aider ce n'est pas si simple de tout laisser tomber même si quand je rentre le soir, la plupart du temps je suis complètement éreintée c'est plus fort que moi, je ne peux pas la laisser tout faire et faire comme si je ne voyais rien.


-Pourquoi ne pas avoir prit un studio sur Paris histoire d’être plus proche du lycée et y échapper? C'est encore une fois tout simple, je ne me sentais pas prête, d’ailleurs je ne le suis toujours pas, quitter le nid et prendre mon envol. C'est trop tôt pour moi. Ce qui m'a aussi retenu c'est le fait de savoir que si je vais mal, à qui me confier? à qui parler? Qui sera là pour me remonter le moral? Personne et ça, je l'ai bien compris  loin de chez moi, loin de ma famille, je n'aurais peut être pas tenu le coup. Loin de ma soeur qui me redonne courage à chaque fois que ça ne va pas, je n'aurais pas pu, je n'aurais pas tenu. 

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