samedi 15 décembre 2012

L’HYPOKHÂGNE, UN RÊVE DEVENU RÉALITÉ


Bonjour à tous & à toutes!

Je tiens à rester anonyme mais cela ne m’empêchera pas de vous livrez tous mes états d'âmes. Et je vous avertis dès maintenant que je vous dirai absolument tout! Pourquoi ce blog? C'est simple, depuis toujours je tiens des blogs (photos pour la plupart mais aussi de voyages effectués..) j'aime écrire et surtout partager avec les autres. J'avais laissé tomber en quelque sorte les blogs à cause de l'ascension fulgurante de Facebook, au départ j'étais très réticente mais j'ai finalement cédé et créé mon compte. Tout ça pour vous dire que je compte énormément sur ce blog pour vous partager mes émotions, joies, peines, doutes... Ce blog ne s'adresse à personne en particulier; il est ouvert à tous; lycéens qui ne savent pas dans quelle voie se lancer, étudiants de toutes filières confondues et bien entendu les Hypokhagneux qui peuvent éventuellement me donner leurs avis & partager leurs tribulations avec moi.

Une présentation s'impose! J'habite donc comme le titre l'indique en banlieue parisienne, dans le 93, toute ma scolarité s'est effectué près de chez moi: ainsi, de la maternelle à l'obtention d'un baccalauréat littéraire j'ai été dans la même ville ce qui a alimenté une envie de bouger, de changer d'air. J'ai tendance à me lasser vite des choses donc effectuer des études ailleurs que dans ma banlieue se présentait comme la meilleure des choses à mes yeux et pour cela, comme vous vous en doutez, c'est Paris qui m'attirait. Beaucoup ont un rêve Américain, le mien est Parisien.. Ce n'est pas que je n'aime pas ma banlieue bien au contraire, je l'adore je m'y sens tellement bien! Chaque vendredi soir en rentrant chez moi, j'harcèle toute ma famille pour savoir si le Journal de la ville a été distribué dans notre boite aux lettres, c'est pour vous dire à quel point je le décortique et lis tout ce qui s'y trouve! Oui, ma banlieue je l'aime, j'y suis née et j'en suis fière, c'est juste que, comme tout le monde j'ai aussi envie d'évoluer, de prouver aux gens que moi aussi je suis capable d'accomplir de grandes choses, rendre fiers mes parents qui malheureusement, n'ont pas eu la chance de faire de longues études ce qui n'a pas fait d'eux des illétrés. Je veux simplement "avoir autre chose que des tours comme horizon" Si un banlieusard me lis, je pense qu'il comprendra à quel point j'avais envie de changer d'air, et de me faire d'autres amis.. Et de voir comment était réellement la vie de l'autre coté du périph'. Ressemblait-elle à celle que l'on voit dans de nombreux films? Les gens qui habitent dans paris intra muros sont-ils tous des bourgeois égoïstes qui ne pensent qu'à eux? Les filles sont-elles toutes superficielles et égocentrées? Les jeunes de banlieues sont-ils si mal perçus, peu appréciés? Y-a t-il tant de préjugés à notre égard? Beaucoup de questions dont je voulais les réponses..

Pour être honnête je dois dire que cette nouvelle vie m'effrayait, je doutais mais en même temps j'avais hâte de découvrir un tout nouvel environnement! J'avais peur, oui peur, de ne pas me sentir à ma place, peur de ne pas être à la hauteur, peur de ne pas tenir le coup, la différence entre le lycée et l'hypokhâgne réputée pour être dure, éreintante physiquement mais géniale à la fois parce que tout le monde s'entraide, extrêmement enrichissante tant au niveau scolaire que social et personnel. J'avais envie (c'est toujours le cas) de me connaitre mieux (cela peut paraître bête) mais j'estime que je ne me connais pas assez dans la mesure où, je ne sais pas quoi faire plus tard, je ne sais pas vraiment ce qui me plait, certes, je sais ce qui me déplaît  me répugne. Mais... qu'est-ce qui me plait dans la vie? Je ne sais pas j'espère le découvrir d'ici la fin de cette dite merveilleuse année.

Ainsi donc, je suis donc en Hypokhâgne Lettres à Paris (je ne dirai pas quel arrondissement,  ni quel établissement de peur d’être démasquée) filière qui m'était totalement inconnue jusqu'à mon année de première, c'est mon géniallissime professeur d'histoire géographie qui nous l'a fait découvrir lors d'un module intitulé "que faire avec un bac L?" et là, ça a tout de suite été LA révélation, je m'imaginais volontiers et avec joie sous des piles de feuilles de cours, assise à mon bureau, une pile de livres menaçant de me tomber dessus, qui ne demandaient qu'à être lus, fichés, décortiqués. Cette vie, bien qu'inconnue me plaisait, m'attirait, L'hypokhâgne était faite pour moi, c'était décidé, ma liste de voeux sur APB ne serait remplie que de prépas, et au diable la fac, de toute façon je ne trouvais rien qui me plaisait! J'en rêvais déjà tellement que j'oubliais que le précieux sésame était le BAC et croyez moi ce diplôme je le voulais comme pas possible! J'étais déterminée, j'avais la niaque comme une lionne, je me sentais prête à tout donner, déchirer défoncer. Ma première épreuve était un oral d'anglais qui portait sur une pièce de William Shakespeare et je l'avais tellement travaillé que des vers entiers me revenaient en pleine journée, pendant la nuit c'était absolument dingue mais bizarrement j'adorais ça, c'était une sorte d'avant goût à ma future vie d'hypokhâgneuse. J'avais mis tous les moyens de mon côté pour le réussir: je me filmais, m'enregistrait et le soir pour m'endormir je m'écoutais ce qui me permettait d'apprendre "passivement" c'est vous dire à quel point je voulais mon bac! Finalement, je suis assez satisfaite de la note que j'ai eu (16) même si je ne peux m'empêcher de me dire que j'aurais pu avoir plus car j'ai un énorme problème c'est que j'ai tendance à parler vite, beaucoup trop vite. Pourtant, j'avais travaillé pour corriger ce défaut mais que voulez vous, chassez le naturel, il revient au galop! 

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