dimanche 12 octobre 2014

PARTIR POUR MIEUX REVENIR

 Encore moi. C’est plus fort que moi je n’ai pas pu m’en empêcher, dernièrement je disais que toutes les bonnes choses ont une fin, c’est vrai mais rien ne défend qu’elles recommencent. En avant donc pour une nouvelle année de folies! Pourquoi je reviens ? J’y songeais vaguement mais lors de mes vacances une certaine personne (j’espère qu’elle se reconnaîtra) m’a convaincue de réécrire des articles donc je me (re)lance. Voilà 3 semaines que la rentrée a eu lieu et je dois dire que cette nouvelle année est synonyme de nouveautés pour moi car j’ai dit adieu au centre universitaire pour me lancer en plein dans la Sorbonne ! Et Ô mon dieu, c’est immense, merveilleux, impressionnant, empoignant bref je m’arrête là avant de vider mon dictionnaire de synonymes. Encore du changement, à croire que je ne suis pas faite pour rester longtemps dans un seul & même endroit, sans cesse attirée par la nouveauté. En effet, la troisième année a lieu à la Sorbonne même ce qui a le don de m’arranger puisque non seulement ce lieu est fascinant mais en plus mon trajet est plus tranquille ; le matin je n’ai pas à me mettre la pression à me dire « vite, vite le retard te guette » à me demander si le métro que je prendrai me permettra d’arriver à l’heure puisque je prends tout simplement le RER (tiens, le revoilà lui) Moins de fatigue, plus de joie.  D’autre part, je dois avouer que les cours sont g-é-n-i-a-u-x et certains profs incroyables ça faisait longtemps que je n’avais pas autant apprécié être en cours ! En revanche ce qui me dérange terriblement c’est que certains cours qui sont tout aussi passionnant les uns que les autres sont aux mêmes horaires donc à moins de bénéficier d’une montre qui remonte le temps il faut faire des concessions ce qui n’est pas toujours évident… C’est justement de ça que je veux parler car c’est L'ombre au tableau puisqu'il en faut bien une, grand nombre de cours se chevauchent à mon gout donc impossible de prendre tous ceux qui m'intéressent malgré le fait que l'initiative de composition de l’emploi du temps soit laissée aux étudiants. La seule solution pas très plaisante est de faire des concessions ce qui dans mon cas m'oblige à assister à certains TD qui ne m'intéressent nullement. Le simple fait d'y penser me révulse pour parler sans détour, mais sérieux oblige, je me rappelle alors la phrase que m'avait dit ma professeur de français en 1ère (il y a bien longtemps déjà) "Tout n'est certes pas intéressant mais tout est obligatoire". Cela me rassérène un peu et c'est en trainant les pieds que je m'y rends… L'ennui, c'est que lorsque quelque chose ne me plaît pas, le travail fourni et l'attention sont divisés par un nombre ineffable. Ce qui bien évidemment à tendance à me desservir. Cercle vicieux je vous l'assure. En plus de ça, il arrive souvent que certains cours ne soient pas au même endroit; si la grande majorité ont lieu à la Sorbonne, il arrive que d'autres se tiennent dans les centres universitaires à l'exemple de Malesherbes (XVIIème) et Clignancourt (XVIII) ce n'est pas pratique du tout et oblige parfois à faire de véritables marathons pour arriver à l'heure car si nombre d'enseignants sont très pointilleux sur les horaires ce qui est tout à fait compréhensible, pourquoi nous contraindre à suivre des cours qui sont à des lieux géographiques parfois opposés ? En dépit de ces quelques inconvénients, je ne démords pas: il m'en faut bien plus pour me démotiver!

J’entame ma deuxième année post hypokhâgne et pour tout vous dire ce n’est pas si terrible que ça. Certaines personnes vont être surprises après tous les instants  où je me morfondais sur ma situation malheureuse en prépa - ce qui je dois l’avouer pouvait sembler bien plus que grotesque et surtout exagéré par moment – C’est très bien comme ça : honnêtement, à l’heure où j’écris, je suis satisfaite. Certes je suis très sûrement passée à côté de choses captivantes mais j’en ai tellement appris et ce, dans de multiples domaines que finalement, je peux dire aujourd’hui avec certitude que je suis extrêmement satisfaite de ce qui m’est arrivée puisque nombre de ceux qui étaient avec moi (pour ne pas dire l’écrasante majorité) n’ont pas même été sous admissibles à l’ENS. D’ailleurs ce qui est assez drôle est que l’Ecole des Chartes se trouve non loin de la Sorbonne. Ironie du sort ? Je n’en sais rien mais peu m’importe tout va bien. J’ignore cependant ce qu’ils sont devenus et pour tout dire ce n’est pas le sujet qui m’enchante le plus j’ai mieux à vous raconter ! Par ailleurs, ce que je trouve intéressant est le mélange d'origines/milieux qui se trouve à la Sorbonne; il y a aussi bien des étudiants venant du Brésil, de Guinée, de Belgique, des Etats-Unis que des étudiants français provinciaux ou banlieusards.. J'ai constaté que beaucoup qui étaient en prépa (scientifique comme littéraire) se retrouvent à la fac après ces 2 voire 3 années passées en hypokhâgne. Comme quoi Tous les chemins mènent à la fac (ou presque). J'ai également remarqué que nombreux sont ceux qui n'ont pas de projet professionnel précis, la fac est donc le lieu où ils pourront à la fois gagner du temps & trouver ce qui leur plait réellement. Il y en a même qui ont arrêté leurs études alors qu'ils étaient en 3ème année ce que je trouve étonnant mais respectable puisqu'il n'est jamais trop tard pour trouver sa voie, comme dit le vieil adage mieux vaut tard que jamais. Quant à moi, j'ai de nombreux projets mais tant que je n'ai pas ma licence "dans la poche" je préfère ne rien en dire, chaque chose en son temps en effet j’aime mieux prendre mon temps et y aller lentement, car qui court, trébuche.

Quant à mon sens de l’orientation il est toujours aussi peu efficace. J'ai comme vous vous en doutez eu droit à ma semaine de perdition. Courir dans tous les sens pour trouver LA bonne salle. En commençant par emprunter le mauvais escalier, puis finalement trouver le bon, se perdre dans des couloirs interminables, plus ou moins sombres, certains avec de très grandes fenêtres qui laissent si bien passer la lumière qu'on se croirait dehors, d'autres en revanche si longs que j'ai cru que je sortirais à l'autre bout de Paris, monter des escaliers plus ou moins escarpés... J'ai une imagination délirante? Un petit peu c'est certain mais ce genre de situation a le don de m'amuser car c'est généralement lorsque je me perds que je trouve mon chemin et réussit le mieux à localiser les différents endroits de la Sorbonne qui est, qu'on se le dise un véritable labyrinthe! Cela dit, les agents de sécurité que l’un de mes professeur qualifie de « robocops » sont pour la plupart sympathiques puisque lorsque je ne  savais de quel côté me tourner, ils m’aidaient aimablement. Enfin, pour finir ce post ce qui me plait cela peut paraître futile et complètement ridicule mais de nombreuses machines à eau sont disposées un peu partout dans la fac ce qui est très pratique pour les étudiants comme moi qui sont une bonne partie de la journée à bout de souffle & qui n’aiment pas boire l’eau des WC.. 

dimanche 13 avril 2014

A BOUT DE SOUFFLE



On dit que tout a une fin même les plus belles choses c’est pourquoi je tiens à consacrer ce post à mes dernières impressions sur la fac, livrer quelques conseils aux lycéens encore indécis, incertains quant à leur orientation. Le deuxième semestre est déjà bien entamé et je dois dire que je l’ai plus apprécié que le premier en raison des cours déjà mais aussi parce que je me suis certainement acclimaté à ce monde étranger mais fascinant qu’est l’université.
Vous savez, la fac c’est bien mais je le répète et le dirai toujours il y a mieux même si tout dépend de votre projet professionnel, de ce que voulez dans la vie ; si la liberté est ce qui vous intéresse, si vous n’en pouvez plus de « l’autorité » des CPE, des profs un peu trop sur votre dos, des emplois du temps imposés et parfois lourds, très lourds la fac  semble être faite pour vous mais si vous échouez parce que vous n’avez pas été assez rigoureux, vous n’aurez que vos regrets et vous ne pourrez-vous en prendre qu’à vous-mêmes car la liberté que vous chérissez tant peut parfois s’avérer être un mauvais ami. A ce propos en parlant de liberté maintes fois je me suis dit depuis mon entrée à l’université « trop de liberté, tue la liberté » certaines personnes m’ont dit qu’arrivée à un certain âge, je devais être capable de m’organiser seule, me débrouiller… mais ce qu’elles semblent ne pas comprendre c’est que tout cela n’a strictement rien à voir ni de près, ni de loin avec un manque patent d’organisation. C’est juste que toute ma vie j’ai bénéficié d’un certain cadre et voir qu’il se désagrège n’est pas toujours agréable.

Me suis-je enfin épanouie ? La grande question qui revient souvent. Je n’en sais rien, c’est étrange, mais c’est vrai. Je préfère ne pas me prononcer car la vérité est que je me sens bien à la fac mais je ne peux m’empêcher de croire et de soutenir qu’ailleurs j’aurais pu être aussi satisfaite voire mieux. Cependant, je ne peux nier le fait que grâce à la fac, j’ai appris, j’ai muri, compris bon nombre de choses.
Les travers de l’université si je puis dire sont les suivants : si vous avez l’habitude de recevoir votre note et votre devoir quelques temps après l’avoir fait, ce ne sera pas forcément le cas. Il y a certains devoirs que je n’ai toujours pas revus, la note ne m’a pas non plus été communiquée et c’est franchement agaçant.

Le point noir de plusieurs universités : l’Administration. Parfois déplorable, parfois efficace… Ce qui est très gênant est que généralement lorsque l’on vous dit que le bureau d’accueil ouvre à 8h30 il n’ouvre souvent que une heure voire plus après. Ce que je trouve particulièrement grotesque dans le cas où certains étudiants commencent à huit heures et que du fait, nous n’avons pas la possibilité de nous renseigner par exemple pour l’absence d’un prof. Petite anecdote, la semaine dernière j’ai eu une grosse galère de RER (ça faisait longtemps tiens, c’est une blague bien sûr mais ce n’est pas le lieu pour en parler) ce qui m’a poussé à prendre un bus, 2 métros pour arriver à l’heure – encore une fois tout est relatif – je suis arrivée 30 minutes en retard, complètement désespérée car j’avais un exposé à présenter à la classe et j’avais tout préparé dans les moindres détails jusqu’au PowerPoint. Arrivée, à 8h30 je constate que la salle est ouverte mais aucune lumière, aucun étudiant, aucun prof. Ça a été la panique la plus totale ; j’ai couru comme une démente à la recherche de mon groupe de TD dans toute la fac, j’ai ratissé les 5 étages pour ne trouver… personne. Finalement, retour au point de départ, j’attends impatiemment que l’accueil ouvre et lorsque ce fut le cas, la personne qui s’en occupe m’avoue que parfois les profs ne prennent pas même la peine de signaler leur absence et que très souvent, ce sont les étudiants qui leur apprennent. A certain moment, un petit mot est placardé mentionnant que le prof n’est pas là, mais malheureusement pour moi il n’y avait rien ce qui m’a littéralement mise hors de moi. J’avoue que je suis d’une certaine façon coupable puisque la semaine précédant cet incident je n’avais pu assister au cours ce qui fait que je n’étais pas au courant de son absence et étant donné que je ne connais pas grand monde – pour ne pas dire personne - ni dans ma classe, ni dans la fac, je n’ai tout simplement pas été mise au courant. Ce qui m’amène à parler des relations entre étudiants.
J’ai remarqué que les gens ne se parlaient pas. Pourquoi parler au passé ? Je m’excuse, les gens ne se parlent pas. Pourquoi, je n’en sais rien mais j’ai fait ce misérable constat. Cela dit, il y a aussi un nombre incalculable de personnes qui s’entendent très bien et arrivent à se faire de nouveaux amis. Rassurez-vous, ce n’est pas un cri désespéré d’une étudiante qu’on dirait sans amis car peu m’importe, mais c’est clair que si j’avais ne serait-ce qu’un ami, j’aurai été mise au courant.

A bout de souffle je suis car je pense avoir livré mon point de vue sur toutes les dimensions qui me semblaient importantes de ma nouvelle orientation universitaire. Je ne mets pas une fin définitive au blog, disons simplement que je préfère évitez les redondances. Cependant, je reviendrai certainement si j'ai d'autres choses à vous raconter.
Pour finir, je tiens très sincèrement à remercier toutes les personnes qui passent régulièrement sur le blog, prennent le temps de lire les articles qui sont quelques fois longs. Merci pour les commentaires, mails et les encouragements que je reçois et qui me font toujours très plaisir. A ceux qui hésitent à faire une prépa ou tout autre cursus qui demande énormément de travail, d’implication, de patience, de force aussi bien physique que moral allez-y, foncez ! Qu’est-ce que vous avez à perdre sérieusement ? Rien. La pire chose qui pourrait vous arriver c’est que vous vous rendiez compte que finalement ce n’est pas ce qui vous convient. Dans tous les cas, vous n’auriez rien perdu. Premièrement, un an c’est court, et passe vite, très vite à tel point que l’on se souvient « comme si c’était hier de la rentrée » et puis, rien de sera réellement perdu puisque vous aurez acquis des connaissances, de la culture et des amis très surement. Deuxièmement, vous pouvez toujours vous réorienter, rien ne vous oblige à rester dans une filière où vous ne vous sentez pas à votre place. A ceux qui doutent encore, parce que l’on dit des hypokhâgnes et autres qu’il faudra mettre fin ou mettre entre parenthèses votre vie sociale. Excusez ma franchise mais ce ne sont que des inepties qui visent à mon sens à grossir le mythe sur la prépa. Des amis, vous en aurez toujours, certes vous les verrez peut être moins mais ce n’est pas non plus la fin du monde, avec un peu de volonté et d’organisation vous parviendrez toujours à passer du temps avec eux. Troisièmement, vous devez le savoir désormais, on n’obtient rien sans rien. Sur ce, je vous laisse sur cette citation de Nietzsche : « Qu’est-ce que le génie ? Avoir un but élevé et vouloir les moyens d’y parvenir. »


samedi 15 février 2014

LA FAC? ON Y VIENT, ON Y PART...

Déjà en 2014, le temps passe à une allure délirante!

Je tiens à m’excuser pour cette longue absence qui ne se justifie pas par faute de choses à raconter, bien au contraire j’en ai tellement que j’espère ne rien omettre. J’essayerai également d'être plus régulière sur la maintenance du blog car je ne peux dire que mes cours me prennent tout mon temps et que je ne peux rien faire à côté. 

Tout d'abord cette rentrée (un peu passée à l’heure à laquelle j’écris) est comme pour de nombreux étudiants synonyme de partiels. Les fameux examens que beaucoup redoutent - d'ailleurs je fais partie de ce lot car je n’avais aucune idée de comment ça allait se passer, quand est-ce qu’on aurait les résultats, les rattrapes…-  En parlant de rattrapages, je pense bien que je vais y passer car j’ai l’impression de n’avoir pas travaillé régulièrement & surtout correctement. C’est effrayant mais je m’y ferais. Pour continuer sur ma lancée de choses qui m’effraient, les résultats. Je ne les ai pas encore eus, d’après ce que les professeurs nous ont dit nous pouvons simplement les consulter au secrétariat d’Histoire car l’équipe pédagogique en a encore « besoin » pour l’harmonisation et franchement je n’ose même pas y aller  de crainte de découvrir à quel point j’ai été nulle. Enfin, bref j’ai eu besoin de temps pour m’adapter à ce nouvel environnement m’y faire parce que ça en a pas l’air mais intégrer les méthodes de la fac (commentaire de textes, dissertation et surtout exposés) n’a pas été une chose facile pour moi, un semestre c’est long c’est vrai mais chacun y va à son rythme. Après tout mieux vaut mieux tard que jamais non ? En parlant d’exposé, je n’en ai pas encore fait j’ai eu la chance d’esquiver cet exercice un peu formel fait devant tout le groupe de TD. Je ne suis pas du genre à ne pas aimer prendre la parole devant une audience, mais c’est quelque peu intimidant de prendre la parole devant tout un groupe composé de personnes que vous ne connaissez pas du tout. Quoique, lors des passages à l’oral j’ai constaté que beaucoup n’étaient pas attentifs à ce qui se disait. C’est sans conteste un manque de respect à l’encontre de l’étudiant qui a dû passer de très longues heures à travailler mais que voulez-vous c’est comme ça…
La fac, il faut savoir s’y adapter dans le sens où par exemple lorsque le prof nous donne une bibliographie est qu’il indique que l’ouvrage existe en plusieurs exemplaires à la BU tout le monde s’y rue pour se le procurer

LES PARTIELS

Je les ai passé en début janvier puis j’ai eu une semaine de vacances ajoutée aux trois de décembre ça fait beaucoup mais ce n’est pas de refus, on a toujours besoin de repos mais celles-ci étaient surtout données dans le but de réviser en vue des examens. Le premier partiel que j’ai eu a été celui d’anglais et j’avais été effrayée de voir autant de monde, toute la promotion était présente loin d’être agoraphobe je trouvais l’ambiance très étouffante puisque nous étions tous assis les uns à côté des autres ce qui n’est pas très confortable pour écrire & réfléchir. Je commençais à me dire que les partiels ça craint réellement jusqu’au moment où j’ai passé les autres qui concernent que les TD d’histoire et là tout de suite c’était mieux, beaucoup mieux. Des professeurs ou des agents administratifs étaient présents et chacun avait son espace pour pouvoir composer en toute aisance (chose qui me tient à cœur je pense que vous l’avez compris) En revanche ce qui m’a exaspéré c’est le fait que l’on nous donne uniquement 3h pour faire une dissertation ou un commentaire de texte que ce soit en anglais ou en français c’est très déstabilisant de devoir tout faire plus vite surtout que j’ai toujours fait ce genre d’exercice en 4h voire 5h l’an dernier moi qui avait l’habitude de trouver 3h très long autrefois je dois avouer que je trouve cette durée horriblement courte et insensée. Pour en venir aux épreuves elles-mêmes je n’ai pas brillé, pourtant ce qui m’agace un peu c’est que les profs nous ont donné des sujets simples la plupart ont même été évoqués en cours donc je me sens minable de n’avoir pas fait mieux mais au fond je crois que j’ai besoin de ce genre de petite déception pour mieux rebondir. C’est misérable je sais. De plus, il semble que ce qui importe à la plupart des étudiants est d’avoir 10 afin de valider la matière et d’échapper ainsi aux affreux rattrapages. Enfin, pour en finir avec ce premier semestre les devoirs qui sont fait ne sont généralement pas rendus la semaine qui suit mais davantage 2 ou 3 semaines plus tard.

è Pour en venir au titre afin de ne pas sembler entièrement incohérente j’avais l’impression que la fac n’était rien de plus qu’un endroit où je me rendais pour assister aux cours, repartir, revenir sans arrêt… en somme métro, boulot, dodo routine infernale mais je crois que c’est du que mon emploi du temps du premier semestre n’était pas très bien organisé j’avais énormément d’heures vides entre les cours donc l’envie de rentrer chez moi & de revenir (ou pas) n’était pas toujours au rendez-vous d’autant plus que le temps un peu maussade ne me donnait pas très envie de sortir de mon nid bien chaud.  


LE SECOND SEMESTRE

Qui dit nouveau semestre dit aussi nouvel emploi du temps… et nouveaux cours. La tradition veut qu’on suive au deuxième semestre ceux du premier qui sont la continuité des thèmes abordés mais sans mentir, il y a des nombreux enseignements que j’ai littéralement fui parce qu’ils sont à mon avis soporifiques et que je n’avais pas l’impression d’apprendre et retenir grand-chose donc c’est avec une très grande joie que j’en ai choisi d’autres sur la plateforme ipweb (sur laquelle nous devons composer nous emploi du temps) et c’est la course pour pouvoir choisir des créneaux qui nous conviennent car j’ai pu découvrir que les étudiants étaient aussi rapides que des félins ! Cela, dit ça ne m’a pas du tout empêché d’avoir un EDT qui fait rêver ; j’ai concentré mes journées de cours sur 3 jours et c’est très bien ainsi, le seul inconvénient serait de se sentir un peu trop libre, problème essentiel que j’aborderai dans un autre article. Une petite explication s’impose quant aux enseignements dont je me suis débarrassée ils sont tout à fait respectables tout comme les profs qui les mènent mais ne me conviennent pas et c’est bien connu, lorsqu’une chose vous déplait c’est dur de rester concentré et surtout de travailler derrière car ce qui compte énormément à la fac c’est le travail personnel Non seulement le contenu des cours n’est parfois que sommaire, il faut énormément lire pour pouvoir les compléter et approfondir les thèmes étudiés.

Une autre chose m’étonne, les CM (Cours Magistraux qui ont lieu dans les amphis) ne correspondent pas toujours à ce qui est fait en TD (Travaux Dirigés). En revanche ce qui n’est pas très agréable mais drôle aussi (il m’en faut peu pour rire) c’est d’avoir deux cours qui se suivent à la minute (un cours qui finit à 15h et un autre qui commence à la même heure) c’est souvent la course pour filer en CM ou TD mais ce qui est encore plus embêtant c’est de devoir partir alors que le cours n’est pas fini.  Pour ceux qui se posent encore la question, oui, j’ai digéré mon année passée en prépa. Un échec en est un si et seulement si vous restez là où vous êtes tombé.

/!\  EDIT /!\ : Je vous disais que je n'osais pas même aller consulter les résultats des partiels mais c'est sans compter sur la fac qui envoie par courrier le "relevé de notes" très formel, c'est logiquement le Service des Examens qui s'en charge le tampon bien visible sur enveloppe. Je l'ai reçu. A mon grand étonnement ce soir en rentrant des cours, je la vois sur la table du salon, là, mon cœur s'est mis à battre, battre trop vite j'étais paniquée mais soulagée de voir que personne ne l'avais ouvert. Je me suis cru condamnée promise au bûcher des rattrapages. Je coupe court au suspens: J'ai eu mon premier semestre! Je n'en reviens toujours pas mais je l'ai eu! Quel soulagement, quelle joie indicible! Mon week-end peut commencer dans la joie et la bonne humeur et surtout le travail me direz-vous. J'ai eu 10 et des poussières mais ce qui importe c'est d'avoir 10 ce qui a pu me sauver. Lorsque j'ai vu en lettres majuscules ce mot: ADMISE je n'ai pu étouffer un cri de réjouissance!