D’ailleurs, où en est
ma propre histoire ? Cette année j’ai décidé d’aller chercher le savoir
ailleurs. Je crois que je n’aime pas le sur place et qu’il me faut sans cesse
de la nouveauté. La vérité est que - je
l’ai expliqué dans l’article précédent – Je me lassais de ce que j’étudiais
hormis quelques cours qui réveillaient ma curiosité et mon intérêt. Mon intérêt
était comme diraient les plus complexés « exotique et torride » et
ressentais de plus en plus un besoin irrépressible d’étudier l’Afrique et ce n’est
surement pas à la Sorbonne que j’aurais pu réaliser cette envie. Oui, une autre aire géographique m’appelait,
je ne pouvais ignorer plus longtemps son appel, je me devais de lui répondre.
Afrique terre mère, ton appel n’a pas seulement résonné au fond de mes
oreilles, je l’entendais au plus profond de moi. Afrique, mon Afrique, tu n’es pas un pays mais bel et bien un
continent, ceux qui l’ignorent encore sont arriérés. Ils prétendent connaitre
le monde mais t’ignorer c’est faire outrage au monde même ! ô Afrique, continent de tant de mystères et de richesses tu fais
fantasmer, Afrique tu as fait la richesse de l’occident. Je m’arrête là pour la prose lyrique et mets
un terme au suspens, cette année je suis à L’INALCO (Institut National des
Langues et Civilisations Orientales). C’est, je pense le meilleur établissement
supérieur pour mener de telles études.
Organisation des cours :
je tiens néanmoins à vous donner un bref aperçu du déroulement des cours et des
emplois du temps qui a ma surprise ne sont pas chargés du tout. On trouvera
bien du travail personnel à faire me direz-vous… Je dois avoir environ 15 à 20h
de cours mais tous ne sont pas obligatoires. Grand étonnement, il n’y pas de CM
mais uniquement des TD qui peuvent durer une heure à deux heures. Certains ont
une durée de une heure et demi mais les professeurs, pour la grande majorité ne
s’y tiennent pas, en effet, ils y ajoutent trente minutes. Ce qui me plait spécifiquement est le fait que les étudiants du département Afrique peuvent assister à tous les cours aussi bien de L1-L2-L3, un autre cours a également attiré mon attention; Cinémas d'Afrique où bien évidemment nous regardons des extraits de films mais analysons le contexte historique, le but du réalisateur ect..
J'avais pourtant envisagé de redoubler afin de rattraper les UE que je n'ai pas obtenu l'an dernier mais en y réfléchissant bien, en regardant les cours proposés à la Sorbonne, j'en ai conclu qu'il était très, très probable qu'un scénario semblable à celui de l'an passé se répète et que par dépit je ne suive ni ne travaille. Pourquoi ne pas m'être inscrite à la Sorbonne en parallèle de l'INALCO? J'y ai également pensé mais inutile cette idée s'est avérée, l'épilogue, je le connais d'avance.
Ceci étant dit, je pense très fortement qu cette
année sera ma dernière dans l’enseignement supérieur, quatre ans déjà que j’ai débuté mes aventures post-bac, quatre ans que je me
cherche. C’en est assez ! Je finirai bien par me trouver mais ailleurs et au bout du monde s’il le faut. Si plus
tard, l’envie me prend, ou que l’évidente vérité se présente à moi, je ne fuirai
pas ni ne changerai de trajectoire mais l’accueillerai à bras grands ouverts.
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