Encore
moi. C’est plus fort que moi je n’ai pas pu m’en empêcher, dernièrement je
disais que toutes les bonnes choses ont une fin, c’est vrai mais rien ne défend
qu’elles recommencent. En avant donc pour une nouvelle année de folies!
Pourquoi je reviens ? J’y songeais vaguement mais lors de mes vacances une
certaine
personne (j’espère qu’elle se reconnaîtra) m’a convaincue de réécrire
des articles donc je me (re)lance. Voilà 3 semaines que la rentrée a eu lieu et
je dois dire que cette nouvelle année est synonyme de nouveautés pour moi car
j’ai dit adieu au centre universitaire pour me lancer en plein dans la Sorbonne !
Et Ô mon dieu, c’est immense, merveilleux, impressionnant, empoignant bref je
m’arrête là avant de vider mon dictionnaire de synonymes. Encore du changement,
à croire que je ne suis pas faite pour rester longtemps dans un seul & même
endroit, sans cesse attirée par la nouveauté. En effet, la troisième année a
lieu à la Sorbonne même ce qui a le don de m’arranger puisque non seulement ce
lieu est fascinant mais en plus mon trajet est plus tranquille ; le matin
je n’ai pas à me mettre la pression à me dire « vite, vite le retard te
guette » à me demander si le métro que je prendrai me permettra d’arriver
à l’heure puisque je prends tout simplement le RER (tiens, le revoilà lui)
Moins de fatigue, plus de joie. D’autre
part, je dois avouer que les cours sont g-é-n-i-a-u-x et certains profs
incroyables ça faisait longtemps que je n’avais pas autant apprécié être en cours !
En revanche ce qui me dérange terriblement c’est que certains cours qui sont
tout aussi passionnant les uns que les autres sont aux mêmes horaires donc à
moins de bénéficier d’une montre qui remonte le temps il faut faire des
concessions ce qui n’est pas toujours évident… C’est justement de ça que je
veux parler car c’est L'ombre
au tableau puisqu'il en faut bien une, grand nombre de cours se chevauchent à
mon gout donc impossible de prendre tous ceux qui m'intéressent malgré le fait
que l'initiative de composition de l’emploi du temps soit laissée aux
étudiants. La seule solution pas très plaisante est de faire des concessions ce
qui dans mon cas m'oblige à assister à certains TD qui ne m'intéressent
nullement. Le simple fait d'y penser me révulse pour parler sans détour, mais
sérieux oblige, je me rappelle alors la phrase que m'avait dit ma professeur de
français en 1ère (il y a bien longtemps déjà) "Tout n'est certes pas
intéressant mais tout est obligatoire". Cela me rassérène un peu et
c'est en trainant les pieds que je m'y rends… L'ennui, c'est que lorsque
quelque chose ne me plaît pas, le travail fourni et l'attention sont divisés
par un nombre ineffable. Ce qui bien évidemment à tendance à me desservir.
Cercle vicieux je vous l'assure. En plus de ça, il arrive souvent que certains
cours ne soient pas au même endroit; si la grande majorité ont lieu à la
Sorbonne, il arrive que d'autres se tiennent dans les centres universitaires à
l'exemple de Malesherbes (XVIIème) et Clignancourt (XVIII) ce n'est pas
pratique du tout et oblige parfois à faire de véritables marathons pour arriver
à l'heure car si nombre d'enseignants sont très pointilleux sur les horaires ce
qui est tout à fait compréhensible, pourquoi nous contraindre à suivre des
cours qui sont à des lieux géographiques parfois opposés ? En dépit de ces
quelques inconvénients, je ne démords pas: il m'en faut bien plus pour me
démotiver!
J’entame
ma deuxième année post hypokhâgne et pour tout vous dire ce n’est pas si
terrible que ça. Certaines personnes vont être surprises après tous les
instants où je me morfondais sur ma
situation malheureuse en prépa - ce qui je dois l’avouer pouvait sembler bien
plus que grotesque et surtout exagéré par moment – C’est très bien comme ça :
honnêtement, à l’heure où j’écris, je suis satisfaite. Certes je suis très sûrement
passée à côté de choses captivantes mais j’en ai tellement appris et ce, dans
de multiples domaines que finalement, je peux dire aujourd’hui avec certitude
que je suis extrêmement satisfaite de ce qui m’est arrivée puisque nombre de
ceux qui étaient avec moi (pour ne pas dire l’écrasante majorité) n’ont pas même
été sous admissibles à l’ENS. D’ailleurs ce qui est assez drôle est que l’Ecole
des Chartes se trouve non loin de la Sorbonne. Ironie du sort ? Je n’en sais rien mais peu m’importe tout va bien.
J’ignore cependant ce qu’ils sont devenus et pour tout dire ce n’est pas le
sujet qui m’enchante le plus j’ai mieux à vous raconter ! Par ailleurs, ce que je
trouve intéressant est le mélange d'origines/milieux qui se trouve à la
Sorbonne; il y a aussi bien des étudiants venant du Brésil, de Guinée, de
Belgique, des Etats-Unis que des étudiants français provinciaux ou
banlieusards.. J'ai constaté que beaucoup qui étaient en prépa (scientifique
comme littéraire) se retrouvent à la fac après ces 2 voire 3 années passées en
hypokhâgne. Comme quoi Tous les chemins mènent à la fac (ou
presque). J'ai également remarqué que nombreux sont ceux qui n'ont pas
de projet professionnel précis, la fac est donc le lieu où ils pourront à la
fois gagner du temps & trouver ce qui leur plait réellement. Il y en a même
qui ont arrêté leurs études alors qu'ils étaient en 3ème année ce que je trouve
étonnant mais respectable puisqu'il n'est jamais trop tard pour trouver sa
voie, comme dit le vieil adage mieux vaut
tard que jamais. Quant à moi, j'ai de nombreux projets mais tant que je
n'ai pas ma licence "dans la poche" je préfère ne rien en dire,
chaque chose en son temps en effet j’aime mieux prendre mon temps et y aller
lentement, car qui court, trébuche.
Quant à
mon sens de l’orientation il est toujours aussi peu efficace. J'ai comme vous
vous en doutez eu droit à ma semaine de perdition. Courir dans tous les sens
pour trouver LA bonne salle. En commençant par emprunter le mauvais
escalier, puis finalement trouver le bon, se perdre dans des couloirs
interminables, plus ou moins sombres, certains avec de très grandes fenêtres
qui laissent si bien passer la lumière qu'on se croirait dehors, d'autres en
revanche si longs que j'ai cru que je sortirais à l'autre bout de Paris, monter
des escaliers plus ou moins escarpés... J'ai une imagination délirante?
Un petit peu c'est certain mais ce genre de situation a le don de m'amuser car
c'est généralement lorsque je me perds que je trouve mon chemin et réussit le
mieux à localiser les différents endroits de la Sorbonne qui est, qu'on se le
dise un véritable labyrinthe! Cela dit, les agents de sécurité que l’un de mes
professeur qualifie de « robocops »
sont pour la plupart sympathiques puisque lorsque je ne savais de quel côté me tourner, ils m’aidaient
aimablement. Enfin, pour finir ce post ce qui me plait cela peut paraître
futile et complètement ridicule mais de nombreuses machines à eau sont
disposées un peu partout dans la fac ce qui est très pratique pour les
étudiants comme moi qui sont une bonne partie de la journée à bout de souffle
& qui n’aiment pas boire l’eau des WC..
Content k tu sois satisfaite et tres determine cet annee.
RépondreSupprimerK tu obtienne ta licence avk brio
Du courage et bne chance.
DM