dimanche 28 juillet 2013

LE CLAP DE FIN ?


Vous êtes nombreux à vous interroger quant à la suite du blog. Vais-je le continuer ou symboliquement y mettre fin car oui, l’année, elle est bel et bien terminée, l’hypokhâgne ne sera plus qu’un lointain et douloureux souvenir étant donné que je ne passe pas en khâgne… Banlieusarde Hypokhâgneuse à Paris…  J'en ai parcouru du chemin depuis septembre 2012... Et aujourd'hui en y repensant je suis plutôt fière de moi même si, il est vrai que le passage en khâgne a été pendant un très long moment ma motivation par excellence, la raison pour laquelle chaque matin en dépit du manque de sommeil et de l'appel plus que tentant de mon lit, je me levais.
Je ne mettrai pas fin au blog, cela peut sembler étrange mais il y a encore de multiples sujets que je n’ai pas traité et puis je pense que le blog pourra encore être utile à certains qui redoutent l’univers de la prépa qui ont un tas de questions sans réponses parce que même si internet répond à une multitude de nos interrogations beaucoup de réponses sont incomplètes. Le monde de l’hypokhâgne reste encore que très peu traité dans toutes ses dimensions et c’est précisément pour cela que je continuerai mon blog car je parle sans langue de bois quitte à déplaire à certains ou même en effrayer d’autres. J’ai reçu des messages me disant que mon blog est inquiétant, qu’il donne peur… C’est une réalité à prendre en compte au même titre que tous les autres témoignages car vous êtes tous sans savoir que c’est une filière pénible bien qu’intéressante. Que voulez-vous que j’y fasse ? Que je retape tous mes articles pour que mon expérience convienne à une vision particulière qui circule sur la prépa, que tous mes dires concordent avec le discours officiel ? Impossible. Je peux éventuellement changer d’avis, faire en sorte que mon écriture ne soit pas très poignante/agressive mais jamais je ne décrirai un univers dans lequel je n’ai pas été : j’ai été malheureuse du début à la fin de l’année et ce fait restera éternellement comme il est. Mon année fut pitoyable : j’ai perdu le goût du travail et de l’effort. Moi qui aimais sincèrement travailler et apprendre me suis retrouvée peu à peu à exécrer le travail en parti parce que j’avais l’impression que je n’avais aucun plaisir à apprendre mais que je le faisais car je n’avais pas le choix. Si je voulais tenir la face, si je voulais avoir des notes correctes c’était la solution : apprendre, apprendre, apprendre encore et toujours, ingurgiter des données telle une machine… Je pense que personne n’aime ça du moins ce n’est pas mon cas, apprendre oui, mais pas comme une machine sans utilité, avec plaisir sinon tout ce que vous « apprenez » est oublié à la minute où votre DST est terminé. J'ai compris que l'hypokhâgne n'était pas pour moi dès lors que je me suis rendue compte qu'aucune semaine ne passait sans que je ne compte les jours qui me séparait des vacances, aucune journée ne passait sans que je ne regarde l'heure plus de 5 fois, sans que je ne compte le nombre de minutes qu'il me reste à purger avant la pause. J'ai malheureusement eu très peu de journées durant lesquelles je prenais plaisir à être en cours. 
Fini les jérémiades tout cela pour dire que je ne m’apitoie pas sur mon sort qui est en fin de compte pas si tragique que ça. Ce sont les vacances, je les ai tant attendues que je ne peux passer mon temps à me plaindre. 


PS: Aux futurs hypokhâgneux: travaillez bien, j'espère que votre énorme bibliographie est déjà bien entamée et que bon nombre de vos œuvres sont fichées & apprises! Rassurez-vous c'est une plaisanterie; les vacances sont aussi et surtout faites pour se détendre.. mais pas trop non plus, vous n'avez quand même pas déjà oublié que vous vous êtes engagés pour 1,2,3 voire 4 ans pour les plus coriaces
Pour moi, il n'y a malheureusement pas de biblio longue de 10 pages.

1 commentaire:

  1. Salut! J'ai découvert ton blog grâce à Elle et je viens de le lire d'une traite... Je voulais te dire bravo pour avoir fait face à tant d'adversité, et surtout pour ta détermination et ton attitude de battante et de bosseuse, franchement ça force le respect. C'est grâce à ça que tu iras loin, certainement beaucoup plus loin que certains hypokhâgneux que tu as rencontré... Ne perds pas foi en toi et j'espère que la fac t'offrira une expérience à la hauteur. Bonne continuation et encore bravo!

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